François Biltgen a présenté les mesures du gouvernement pour renforcer la lutte contre les cyberattaques

Le 18 juillet 2011, François Biltgen, ministre des Communications et des Médias, a présenté ensemble avec des représentants de Cases, du Centre de communications du gouvernement (CCG), du Centre des technologies de l’information de l’État (CTIE) et du Haut-commissariat à la protection nationale (HCPN), les mesures du gouvernement pour renforcer la lutte contre les cyberattaques.

En guise d’introduction, le ministre a expliqué que les infrastructures et réseaux de communications électroniques sont aujourd’hui le moteur principal de la croissance économique. Le Luxembourg étant un important centre financier international et un lieu attractif pour les entreprises actives dans le domaine des nouvelles technologies, la qualité et la sécurité des infrastructures de communications sont vitales pour le pays, tout comme la protection des données privées des citoyens est essentielle dans une société numérique. De plus, les réseaux de communications constituent également une infrastructure de base pour de nombreux autres secteurs et services et leur non-fonctionnement causerait d'importants dommages pour la population et l’économie.

"Parallèlement au développement de la qualité et de la vitesse des réseaux à ultra-haut débit, le gouvernement est déterminé à augmenter la sécurité des réseaux", a déclaré François Biltgen.

Il a ensuite insisté sur le fait que le Luxembourg dispose actuellement de mécanismes de prévention et d’action qui ont déjà fait leurs preuves. Il s’agira ainsi à l’avenir de les renforcer davantage et de mieux coordonner l’action des différents intervenants.

Voilà pourquoi le gouvernement a décidé la mise en place, sous l’autorité du Premier ministre, des structures suivantes:

  • un Cybersecurity board luxembourgeois,
  • un CERT gouvernemental (Computer Emergency Response Team).

Le CERT est une structure publique capable de prendre en charge la prévention et la réponse à incidents pour les systèmes d’informations publics et les infrastructures critiques.

Le Cybersecurity board luxembourgeois aura la mission d’élaborer le plan stratégique national de lutte contre les cyberattaques et de veiller à la bonne exécution de ce plan.

Le ministre a également insisté sur le rôle important que continuent à jouer tous les acteurs qui font preuve d’une longue expérience et d’excellence dans ce domaine et qui vont unir leurs forces dans les nouvelles structures.

"J’estime que la prévention est la clé", a souligné le ministre. "Un système efficace d’anticipation et de prévention du phénomène de la cybercriminalité permet de réduire sensiblement le recours à des mesures répressives".

François Biltgen a enfin précisé que le Luxembourg est bien placé pour faire de la cybersécurité un autre avantage compétitif: "La faculté d’anticipation fut la clé de notre succès pour l’établissement de la place financière, de l’industrie satellitaire, du centre médiatique. De plus, un petit pays peut avoir des réactions rapides et c’est cette réactivité qui prime en cas d’attaque. Enfin, l’économie numérique se base sur la sécurité et la société numérique se fonde sur la confiance. Le Luxembourg a toujours été digne de confiance et est déterminé à le rester dans l’ère numérique".

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